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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 14:47

eolienne   Le Mont-Saint-Michel exclu du patrimoine mondial de l’Unesco? «Préoccupée» par plusieurs projets de parcs éoliens dans la région du joyau du VIIIesiècle, l’institution mondiale a sommé la France de s’expliquer.

 

Nicolas Sarkozy annoncera mardi le lancement d’un appel à projets portant sur cinq sites côtiers pour un investissement de 10 milliards d’euros. Industriels français et étrangers sont mobilisés pour cette compétition.

Les industriels français et étrangers attendaient le feu vert, plusieurs fois reporté, depuis des mois. C’est finalement Nicolas Sarkozy qui annoncera mardi à Saint-Nazaire (où il vient de signer avec la Russie l’accord de construction de deux navires de guerre Mistral) le premier appel d’offres pour construire des éoliennes au large des côtes françaises.

photomontagevendee

 

Le projet est d’envergure. Il s’agit d’installer quelque 600 éoliennes, sur cinq sites retenus, entre Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Le Tréport (Seine-Maritime). Elles développeront une puissance installée de 3.000 mégawatts (MW), soit la capacité de près de deux réacteurs nucléaires EPR.

 

À raison d’un coût de construction d’environ 3,5 millions d’euros par mégawatt (deux fois plus que sur la terre ferme), l’appel d’offres représente un investissement de 10 milliards d’euros pour les industriels candidats.

«L’annonce du président de la République donne un nouveau souffle au Grenelle de l’environnement», se félicite l’entourage de Nathalie Kosciusko-Morizet, laquelle devrait présenter le dossier au Conseil des ministres mercredi. La ministre de l’Écologie aurait obtenu lors de la réunion d’arbitrage, jeudi dernier à Matignon, de maintenir le périmètre de l’appel d’offres à 3.000 MW alors qu’Éric Besson, le ministre de l’Industrie, souhaitait le limiter à 2.000 MW.

Le Grenelle de l’environnement fixe un objectif de 6.000 MW de puissance installée en éolien offshore pour 2020.

Groupes hostiles

 

L’appel d’offres lui-même sera organisé dans les prochains mois sous la houlette de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) avec une mise en service des fermes éoliennes à l’horizon 2015.

Les grands opérateurs électriques européens, comme le suédois Vattenfall ou l’allemand E.ON, sont sur les rangs. Côté français, EDF Énergies Nouvelles et Alstom ont annoncé la semaine dernière un «accord exclusif» pour répondre ensemble à l’appel à projets. GDF Suez entend également entrer dans ce jeu très compétitif.

Sa filiale La Compagnie du vent mène d’ailleurs depuis cinq ans le projet de parc le plus avancé en France, au large du Tréport, lequel devra être remis en concurrence. Dans sa dernière version, le projet prévoyait d’installer 141 éoliennes de 5 MW à 14 km des côtes. De quoi alimenter 900.000 personnes en électricité.

Le débat public de quatre mois qui s’est achevé au Tréport et à Dieppe en septembre avait permis de trouver des compromis entre la filiale de GDF Suez et les opposants pêcheurs, élus locaux, défenseurs du paysage. Même si des éoliennes érigées à une dizaine de kilomètres du littoral apparaissent comme de grosses allumettes à l’horizon, les groupes hostiles restent plus mobilisés que jamais.

Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable(FED) qui regroupe quelque 735 associations et collectifs opposés aux turbines à vent, dénonce «un marché économique complètement faussé, qui ne vit que grâce aux subventions».

«Enfin, assure Jean-Louis Butré, nous assistons d’ores et déjà à des débats pas très sains qui vont conduire certains édiles à mobiliser toutes leurs forces pour éviter à leur région d’être concernée par ces éoliennes offshore». Allusion notamment à Philippe de Villiers qui a obtenu de l’Élysée d’écarter l’île vendéenne de Noirmoutier de la liste des sites.

Les ennemis de l’éolien dénoncent généralement le coût de cette énergie intermittente.

À la différence du photovoltaïque, note Alexis Chauffert-Yvart, coauteur d’un rapport du consultant PWC, il n’y a pas de risque de «bulle spéculative» car «l’éolien off shore sera un marché capé», autrement dit plafonné aux 6.000 MW du Grenelle de l’environnement.

Créer «une filière industrielle compétitive»

Par ailleurs, l’État ne fixera pas de tarif de rachat de la même manière que pour le solaire. Ce sont les opérateurs qui devront proposer un juste montant du kilowattheure, compromis entre un seuil de rentabilité et un prix de rachat acceptable par EDF. Un industriel européen estime que le prix du kilowattheure devrait osciller autour de 17 à 18 centimes. De quoi rentrer dans ses frais et commencer à gagner de l’argent au bout de dix ans.

Le prix du kilowatt/heure ne sera pas le seul critère retenu par l’État pour désigner les gagnants de l’appel d’offres. Il s’agit certes de développer «cette nouvelle forme d’énergie à un coût maîtrisé», explique-t-on dans l’entourage d’Éric Besson, mais aussi de créer «une filière industrielle compétitive». Pour l’emporter, les candidats seront aussi tenus de fournir des garanties en matière d’emplois sur le territoire.

Le Figaro et Fortune

 

 

 

 

NOUS ALLONS HÉROÏQUEMENT ATTEINDRE ET DÉPASSER  

 

Châteaux en Espagne et moulin à vent en France… par Tomas VANICEK

MÊME LES PIRES CAUCHEMARS INVENTÉS PAR LES BUREAUCRATES BRUXELLOIS

 

 

Le gouvernement Espagnol désireux d’être à l’avant-garde de la lutte contre le réchauffement climatique , de devenir le champion du monde de l’énergie « propre » , d’inonder le pays d’emplois « verts » et plus généralement mener l’humanité vers des avenirs radieux avait fixé en 2008 l’objectif d’atteindre au moins 3000 MW produisant l’énergie solaire en 2010.

 

Pour ce faire , tout individu , société ou association qui investissait dans l’énergie solaire se voyait offert un contrat de 15 ans lui garantissant de pouvoir vendre l’électricité produite pour 45 c€ /kWh ce qui représente environ 5 fois le prix de l’électricité normale .

Les résultats ont dépassé toutes les espérances . En seulement 8 mois la puissance installée avait dépassé 2600 MW pour atteindre en 2010 plus de 50 000 installations et 3500 MW . La mesure a déclenchée une véritable ruée vers l’or car , il est vrai , qui pourrait résister à la perspective de vendre pour 5 ce qui vaut 1 et ceci avec une garantie d’état sur le long terme ?

 

La mesure outre de sauver la planète avait également permis une découverte scientifique majeure . En effet suite à une vérification qui n’avait à l’origine qu’un but statistique , l’administration espagnole s’était rendue compte que des quantités importantes de l’énergie solaire étaient fournies entre minuit et 7 heures du matin . Ainsi , contrairement aux idées reçues , il est apparu que le soleil brillait également pendant la nuit .

Malheureusement quelques esprits chagrins ont tenu à examiner cette révolution scientifique de plus près . Ils ont alors constaté que des personnes créatives avaient branché des générateurs diesel à l’installation solaire ou avaient tout simplement illuminé les panneaux avec des lampes utilisant de l’électricité normale qui peut être achetée pour 5 fois moins .

 

Comme il n’y a aucune raison que la même solution créative ne soit pas utilisée également de jour , notamment quand le ciel est couvert , on ne saura jamais la proportion de l’énergie solaire produite par des générateurs diesel . Bien entendu une enquête discrète avait été ordonnée mais nous pouvons être certains que le grand public n’en entendra jamais parler que ce soit en Espagne ou ailleurs . Un autre résultat inattendu s’est produit sur le plan économique . Comme l’enthousiasme de la population pour l’énergie solaire était sans bornes , les capacités de production de panneaux en Espagne n’arrivaient pas à fournir la demande ce qui a fait le bonheur du premier producteur de panneaux – la Chine . Notons au passage que la Chine et Taiwan produisent ensemble la moitié des panneaux fabriqués dans le monde et que leur capacités de production seront capables d’être étendues pour faire face à tous les délires européens à des prix imbattables . Ainsi le bilan en matière des emplois a également été nul en Espagne .

 

On peut estimer que cette admirable initiative coûte aujourd’hui au consommateur et au contribuable espagnol environ 1,7 milliards € par an . En réalité davantage puisque ces sommes devront être financées par l’emprunt d’Etat et il s’y ajoutera l’intérêt .

Le gouvernement espagnol ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin avait déclaré récemment de vouloir devenir l’exemple à suivre pour tout le monde et d’atteindre 10 000 MW solaires avant 2020 .

 

Ceci représentera plus de 5 milliards € par an qui s’ajouteront au déficit budgétaire . Hors intérêt . L’Espagne ayant un endettement qui la met en situation de quasi faillite , il est fort probable qu’elle cherchera à camoufler ces charges en les imposant aux compagnies d’électricité . Ces dernières vont les répercuter dans les tarifs . Le consommateur qu’il soit individuel ou industriel paiera . Un point amusant est que le solaire fait le moins de dégâts économiques aux endroits ou il y a le moins de soleil . Ceci peut expliquer pourquoi le leader mondial en MW solaires installés est l’Allemagne qui est célèbre pour bien de choses mais l’ensoleillement n’en fait pas partie . L’Islande serait sans doute encore meilleure en vertu du principe économique selon lequel « Si je dois perdre sur chaque unité produite , autant d’en produire le moins possible . »

 

Bonjour la compétitivité et le pouvoir d’achat ! Le seul risque pour tous les éco escrocs qui se sont infiltrés partout dans les rouages des états , des parlements et plus encore dans la bureaucratie européenne réside dans le risque que l’électeur pourrait bien finir par s’en apercevoir un jour . Ce jour là quand l’électeur furieux demandera des comptes , il y aura des pleurs et des grincements de dents . Et la France ?

Piquée au vif que les espagnols puissent atteindre et dépasser les délires de notre phare de l’Esprit - j’ai nommé le Grenelle de l’Environnement , gageons qu’elle fera encore plus fort . Le récent projet pharaonique de dépenser 10 milliards € dans des moulins à vent au large de la Bretagne est un signe destiné à montrer qu’il ne sera pas dit que nous laisserons les espagnols sauver la planète tous seuls .

 

De toute manière nous n’avons pas le choix . La Directive Européenne impose à tous les Etats membres de produire au moins 20% de l’énergie par des sources « renouvelables » au plus tard en 2020 . Certes , les pays de l’Est qui se souviennent encore des méthodes totalitaires dont ils se sont débarrassés il n’y pas si longtemps , ont exprimé des réserves . Les Polonais ont signalé que ni la CEE ni Greenpeace ne leur dicteront ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire avec leur charbon qui est une de leurs principales richesses . Les Tchèques ont fermé leur réseau à l’électricité éolienne allemande qui y entrainait des perturbations importantes tout en signifiant aux allemands que s’ils ont fait des choix stupides , autant qu’ils en subissent les conséquences chez eux et ne les exportent pas chez les autres .

 

Mais la France n’est ni la Pologne ni la Tchéquie . Nous allons héroïquement atteindre et dépasser même les pires cauchemars inventés par les bureaucrates Bruxellois .

La proportion des « renouvelables » en France en 2010 représente 22 Mtep soit environ 9 % de la production énergétique totale . L’essentiel de ses « renouvelables » est le bois de chauffage (10 Mtep) et le hydroélectrique (6 Mtep) ce qui était d’ailleurs le cas depuis des décennies car ces ressources sont compétitives et économiques mais saturées .

 

 

Ceci signifie que pour atteindre les 20 % du dictat européen , la totalité des 11% qui manquent (9+11=20) devra être réalisée « à l’espagnole » . Evidemment la France étant plus grande que l’Espagne, le désastre en France sera également d’une toute autre ampleur . Les 10 milliards € des moulins à vent bretons inutiles ne sont qu’un hors d’œuvre .

On pourra se réconforter en se disant qu’au moins Greenpeace , WWF , Hulot et Joly seront ravis même si l’autodestruction de notre économie n’ira toujours pas assez vite à leur goût .

Source : RPF

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