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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 17:30
Un centenaire éprouvant -1914 -2018 -
Un centenaire éprouvant -1914 -2018 -

Chaque 11 novembre est un jour douloureux ...

Pour ceux qui se souviennent d'un aïeul tombé au champ d'honneur , ou d'un parent ou ami lointain, pour ceux que les mémoires familiales ont imprégnés .
Cette date revient sur notre blog avec les mêmes noms , les mêmes images , poètes , écrivains , musiciens de France , fauchés ou blessés .
Et de tous les fils de France , des campagnes et des villes , si jeunes aux visages parfois enfantins encore, ou déja pères de famille , si graves et si mûrs , simples noms , à ne jamais effacer ! sur la pierre des monuments aux Morts .
A ne jamais oublier ou détruire, les lettres qui racontaient leur combat , leur vie , avec pudeur ou discrétion , pour ne pas aviver les angoisses de leurs proches , les petites cartes postales griffonnées en quelques heures de relève .

Un centenaire éprouvant -1914 -2018 -
Un centenaire éprouvant -1914 -2018 -

Pour ceux qui ont visité Douaumont ....
Jour de douleur, oui , et de reconnaissance .
...

Mais ce centenaire est parfois terni, brouillé , délavé , détourné , comme si l'hommage rendu aux combattants était de trop , comme si leur prodigieuse endurance , leurs épreuves , leur acharnement et leur volonté ne devaient plus être rappelés .
Comme si évoquer leur sacrifice , anachronisme superflu, n'était qu'un refrain démodé .
Comme si les raisons des déserteurs avaient plus de poids , plus de valeur que l’héroïsme et le sacrifice des autres .
Où serions nous si tous avaient pris le même chemin ?

Un centenaire éprouvant -1914 -2018 -

Lisez la lettre du Maire de Verdun , dans sa bouleversante indignation :

Un centenaire éprouvant -1914 -2018 -

Et surtout cette ignominie , de la plume d'un homme qu'on fera entrer au Panthéon en 2015...


On écrit de lui tout et son contraire, mais c'est ce "poème "qu'il faut connaitre , car la douleur dont nous parlons jamais ne pourra justifier ces mots de haine et de mépris .
La France a fait naître d'autres hommes , et la mort non saluée des autorités d'un huitième petit Français au Mali ne permettent pas que des honneurs militaires soient rendus à l'auteur du "poème " Le torche cul" .

" Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tout les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore……....Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
.........Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
Je te hais a cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
......
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

Jean ZAY (extraits du poème )

Le "torche-cul"Le "torche-cul"

Le "torche-cul"

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commentaires

B
Ne jamais baisser les bras devant l'abjection.<br /> La bête immonde a pris une apparence nouvelle.<br /> Sachons l'éradiquer!
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A
Ce dresser contre la guerre peut encore se concevoir, pleurer des millions de victimes aussi, quand on appartient à une nation historiquement belliqueuse.<br /> Quand une nation entre en guerre pour défendre son sol et ses idéaux, son drapeau devient flamboyant et majestueux et n'empêche nullement sa nation de pleurer les victimes. C'est ce que ce ZAY n'a pas voulu comprendre. Il a préféré insulter son propre pays pour montrer sa minable grandeur d'âme. Cet écrivaillon à l'esprit malsain se positionnait déjà en avant première de la bien-pensance qui de nos jours, fait aussi et encore des ravages . Hollande n'en n'est pas à une insulte près à l'adresse les Français. En effet placer ZAY au Panthéon représente une injure profonde à l'égard de la
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E
On ne peut pas rester insensible devant ces tristes souvenirs; quel malheureux destin de ces jeunes gens... et ces députés du parti socialiste, des hypocrites...rien de plus.<br /> Félicitations et merci Françoise pour cette article.
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